Après plus de 6 semaines de symptômes occasionnels plutôt vagues mais parfois très dérangeants et inhabituels, je me suis décidée à prendre rendez-vous avec mon médecin de famille. Je l’ai vu jeudi après-midi. Diagnostic ? Reflux gastro-oesophagien, aussi appelé «brûlures d’estomac». Il est possible que ce soit causé par le stress. Il m’a prescrit un médicament afin de diminuer l’acidité gastrique pour une période d’un mois. Ensuite, il veut que j’essaie de voir si mes symptômes reviennent après avoir arrêté la médication. Avoir eu le cancer ne nous protège pas des autres maladies mais il n’est pas forcément responsable de tous nos malaises non plus. Je revois mon médecin de famille dans un mois pour mon horaire de travail.
Sinon, j’ai également eu des bonnes nouvelles. À la fin du mois de janvier, j’ai passé des prises de sang et une échographie du cou. Tout est normal! L’échographie n’avait rien à voir avec le cancer. C’est plutôt qu’en janvier 2012, un petit nodule thyroïdien avait été détecté à la palpation. Depuis ce temps, plusieurs médecins n’arrivaient pas à le repérer. C’est la raison pour laquelle mon médecin de famille m’a suggéré une échographie l’été dernier. Comme je n’avais pas eu d’examen par imagerie médicale du cou auparavant, je ne saurai jamais si j’avais réellement un nodule et qu’il est disparu ou si ce qui avait été repéré n’était pas un nodule. Ce qui est important, c’est que je n’ai rien actuellement.
Jeudi soir et vendredi, j’ai été atteinte par une gastro-entérite. Rassurez-vous, je vais mieux. C’est tout de même venu chambouler passablement mon horaire. Vendredi après-midi, j’avais un rendez-vous à la clinique antidouleur. À moins d’une annulation, j’aurai mon traitement 4 semaines plus tard que prévu. Cela aurait pu être pire en ce sens que je n’aurais malheureusement pas été surprise de devoir attendre 2 mois mais quand même. En espérant pouvoir garder le contrôle de ma douleur d’ici là. Il était également prévu que je reçoive un massage thérapeutique ce samedi après-midi mais encore là, c’est partie remise. Ce qui m’attriste le plus, c’est de ne pas avoir pu aller rendre un dernier hommage à une soeur de combat diagnostiquée peu après moi de la même maladie et décédée récemment.