Pourquoi ?
La biopsie est le seul et unique moyen de confirmer que nous sommes en présence d’un cancer. L’analyse effectuée suite à une biopsie mammaire vise notamment à savoir si des cellules cancéreuses sont présentes dans les tissus prélevés.
Quoi ?
Si elles sont présentes, l’analyse se poursuit afin d’identifier :
- le type de tumeur (canalaire ou lobulaire, in situ ou invasif/infiltrant);
- le grade du cancer (1, 2 ou 3; 3 étant le plus élevé);
- la présence ou non des récepteurs hormonaux (oestrogènes (ER) et/ou progestérone (PR));
- la surproduction ou non de la protéine HER2.
Un diagnostic clinique
Sachez qu’en cas de cancer inflammatoire du sein l’analyse confirmera la présence de cellules cancéreuses, de type invasif, mais pas que le cancer est de type inflammatoire. Le diagnostic de cancer inflammatoire du sein est d’abord un diagnostic clinique, ce qui veut dire fait à partir de ce qui est observé lors de l’examen du patient. La biopsie et les autres examens sont néanmoins nécessaires.
Les caractéristiques
Le cancer est plus agressif et aura plus tendance à se propager lorsque le grade est élevé et que le cancer est invasif. Les deux-tiers des cas de cancer inflammatoire sont de grade 3.
Dans approximativement 2 cas de cancers du sein sur 3, l’un ou l’autre des récepteurs hormonaux est présent. Pour le cancer inflammatoire du sein, c’est le contraire car jusqu’à 60 % des cas n’ont pas de récepteurs hormonaux. Il est préférable de les avoir puisque cela donne des outils supplémentaires.
La surproduction de la protéine HER2 favorise la croissance des cellules cancéreuses. Approximativement 20 % des cancers du sein surexpriment le HER2. Ce taux grimpe à 40 % pour le cancer inflammatoire.
La suite
Des examens complémentaires seront requis pour déterminer le stade TNM (tumeur, ganglions lymphatiques et métastases) du cancer.
Tous ces facteurs combinés à vos caractéristiques personnelles influencent les traitements proposés et le pronostic.